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Chloé Delecolle 25.04.25

Notre chez-nous : un refuge holistique pour l'esprit et le corps

Autrefois limité à quelques rituels au SPA et à un peu de repos, le bien-être est désormais envisagé comme une quête personnelle et un véritable art de vivre. Se sentir bien chez soi n’est plus un luxe réservé aux privilégié·es ni un temps éphémère : c’est devenu l’essence même d’une vie équilibrée.

Prendre le temps de se cuisiner de bons petits plats en fait évidemment partie et 85% des 18-34 ans affirment que la composition de leur assiette est dictée par leur santé mentale et physique (NellyRodi x Episto, 2024). Le lien entre l’intestin – ce « deuxième cerveau » – et l’équilibre émotionnel est plus écouté que jamais, au-delà de ses gargouillis. Moins de sucre, moins de gras, et plus de conscience dans ce que l’on mange pour vivre en accord avec soi.

@tasteofnutrition Start with ADDING healthy habits instead of removing a random list of foods 🙏🏼 #guthealth #nutrition ♬ She Share Story (for Vlog) – 山口夕依

Mais la cuisine et la salle à manger ne sont pas les seuls espaces bien-être de la maison. Entre la texture épaisse du gel douche sous nos doigts, les frictions de la peau et les fragrances délicates de chacune des étapes de notre skincare routine, la salle de bain est notre nouveau sanctuaire aux miroirs embués.

Nos routines de soin n’ont pas seulement un effet bénéfique sur notre peau : elles agissent aussi comme une méditation, une reconnexion intime à soi-même. Elles permettent de se sentir prêt·e, protégé·e, aligné·e – pour sortir affronter le monde ou rester enfermé·e sous sa couette.

L’hygiène personnelle dépasse finalement largement la propreté. C’est une expérience holistique ; un rituel de soin mental et sensoriel ; une façon de se reconnecter à son corps, à son esprit, à son énergie.

Revendication du droit à la flemme

Pour une part de plus en plus grande des consommateur·ices, surproductivité et gros billets ont fait leur temps. Le nouveau symbole de réussite ? Un sommeil profond et équilibré.

Dormir n’est plus vu comme une perte de temps mais comme un booster de créativité et de concentration. Alors on prend soin de soi et de son sommeil – en tout cas on essaye.
78% des 18-24 ans en France ont besoin d’un rituel pour s’endormir (IFOP, 2024). Bougies, tisanes, journaling, méditation ou écoute d’ASMR ou de bruits blancs : les rituels du coucher fleurissent pour contrer les effets néfastes des écrans et du stress.

Au-delà du sommeil, on prend le temps de ralentir. Paul Lafargue parlait de « Droit à la paresse » dès 1880. En 2025, on parlera plutôt de flemme, mais l’idée est la même : un acte de résistance contre la surstimulation, la surproductivité, le capitalisme. Un choix assumé de privilégier le calme, la contemplation, et parfois juste… le droit de ne rien faire. 30 % des Français·es âgé·es de 17 à 27 ans passent plus de 4 heures par jour dans leur lit, en dehors des heures de sommeil – pour travailler, se divertir ou socialiser – contre seulement 7 % de la population générale. (IPEA, 2024)

L’introspection devient une réponse au tumulte quotidien. Elle aide à mieux se connaître, à trouver – ou tout au plus, donner – du sens. On ne fuit plus le stress : on l’écoute, on l’analyse comme un indicateur d’alerte. On y répond activement avec des respirations, des pauses, des déconnexions volontaires, et des changements nécessaires.

Pour en savoir plus sur les évolutions de l’habitat, participez à notre conférence « Intimate Home, Extimate Home » les 15 et 20 mai.

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