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10.09.24

Qui seront les consommateur.ices de 2026 ?

Études

Dans un monde complexe, savoir décrypter les enjeux de l’époque est fondamental. Outil idéal pour comprendre les évolutions du monde, la diversité des profils de consommateurs, les nouveaux comportements aussi bien que les nouvelles esthétiques, notre publication Life & Style 2026 vous apportera une vision prospective et vous immergera dans un futur qui n’est ni trop lointain, ni trop immédiat, vous permettant ainsi de répondre à l’enjeu majeur de toutes les entreprises aujourd’hui : anticiper avec justesse.

Découvrez 2 des 4 grands profils de consommateurs pour l’année 2026 !

Les Fantasques

Parce que dans « révolution », il y a « rêve »… Les Fantasques tentent de changer la société en ouvrant le champ des possibles, en y injectant du merveilleux, de l’enchantement mais aussi de la malice et de l’espièglerie. La noirceur de l’époque ne leur a pas échappé, mais pour préserver leur sensibilité, ils ont à cœur d’imaginer des échappatoires et proposent la légèreté, le divertissement, la candeur et la mignonnerie comme antidotes. Adeptes de l’escapade quotidienne, ils sont joueurs, ludiques ou plutôt « lu-geeks », utilisant la technologie, le numérique pour faire advenir des mondes fabuleux.

 

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Une publication partagée par Yoomoota (@yoomoota)

Grâce au digital, ils peuvent peupler leur imaginaire de créatures adorables, de licornes, d’avatars. Ils peuvent mélanger le réel et le virtuel, vivre une réalité augmentée, filtrée, améliorée et inventer les souvenirs du futur en mixant une imagerie du passé avec une magie plus contemporaine. Grands consommateurs de récits, ils raffolent de ces légendes et de ces mythologies qui permettent de s’évader du quotidien, qui suspendent le temps, proclament le droit au rêve, réafirment la nécessité du bonheur pour tous, facile, accessible et gratuit. Naïfs, peut-être… mais assumés, et sur un mode sucré-salé : à eux le dépareillé, la dissonance, l’impertinence, le déluré, le « happy with a twist ».

Gentiment chahuteurs, joliment frondeurs, ils bousculent les conventions sans provocation. Appréciant d’être surpris, titillés, ils aiment séduire et être séduits, mettant en scène de manière poétique la gourmandise, le plaisir, le désir, la volupté, la sensualité. Pleins de fantaisie, ces accros du feel-good ne dédaignent pas une forme de nonchalance, d’ennui, qui leur permette de laisser vagabonder leur esprit au sein de leur univers ouaté et de nourrir leur créativité.

 

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Une publication partagée par 姜龍豪 (@lunghao.chiang)

Les Radicaux

Esthètes, les Radicaux se dédient entièrement à leur mission : sauver le monde par l’excellence et l’intelligence. Ils questionnent la société actuelle et ses dysfonctionnements, non pas en se plaçant en marge mais au contraire, en opérant au cœur du système et en le faisant évoluer. Véritables théoriciens (de l’artisanat, de la mode, de la gastronomie…), ils déconstruisent les codes pour en proposer de nouveaux. Décidés à résoudre les défis alimentaires, environnementaux ou sociétaux de demain, ils misent sur le prospectif, la haute technologie, l’ingénierie, l’intelligence artificielle.

 

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Une publication partagée par Revo Foods (@revo_foods)

Ces férus de Recherche & Développement transforment les problèmes en solutions : par exemple, en recyclant les déchets issus de la pollution industrielle pour en tirer de nouveaux matériaux, ou alors en explorant le champ des mutations génétiques et du corps augmenté pour aller au-delà des limites de l’être humain – tout ce qui peut leur apporter des super-pouvoirs, répondre à un besoin de performance et de dépassement, et leur permettre de mieux vivre… ou de mieux survivre. Adeptes du «sans», du «no», du «zéro» (sans allergènes, sans silicone, sans gluten, sans alcool, sans viande, sans sucre, sans enfants, sans marque), ils enlèvent le superflu pour aller vers la pureté, l’intégrité.

Chez eux, le moteur n’est pas l’envie mais l’usage, et les produits doivent répondre à une double exigence : l’utilité, la fonctionnalité, la praticité, l’ergonomie, bref, la haute conception ; mais aussi la virtuosité, la préciosité, la perfection, c’est-à-dire la haute facture. Entre prouesse technique et prouesse esthétique, ces défenseurs d’un nouvel exclusif refusent l’anecdotique ou le futile, et interrogent sur notre tendance à produire des biens à outrance. Et, au terme d’une démarche rigoureuse et d’un engagement presque spirituel, ils font définitivement primer la qualité.

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