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Soège Lecocq 21.01.21

Rebranding puberty

Alors que le mouvement #bodypositive continue de croître, la phase pubère est remodelée par une nouvelle génération de marques qui privilégie une approche plus directe et inclusive de la transition vers l’âge adulte.

La puberté est une période difficile pour les adolescents, particulièrement pour les jeunes femmes. Si cette étape de la vie est souvent associée à l’apparition des premières règles, des seins et boutons, il s’agit aussi des prémices du déclin de la confiance en soi.

Selon une étude menée en 2018 par Ypulse, l’assurance des jeunes femmes baisserait de 30% entre les âges de 8 et 14 ans. Autre signe que des pressions sociales intenses se manifestent pendant la puberté féminine : les filles ont 27 % de chances de moins que les garçons de se sentir en confiance pour se faire de nouveaux amis.

En réaction, des marques se spécialisent dans l’accompagnent de la transformation des pre-adolescents et tendent à pousser le bien-être pubère dans le courant dominant.

La marque de soins féminins Blume a été fondée en réponse à « la désinformation omniprésente, aux offres de produits dangereuses, à un manque chronique d’éducation et à une profonde honte qui rend [la puberté] incroyablement douloureuse et isolante ».

Partant du constat que 79% des femmes utilisent les mêmes produits que leurs mères à leur époque durant leurs premières règles, elle a décidé de rebrander complètement la phase pubère en proposant des produits nouvelle génération censés réconcilier les adolescentes avec la puberté. Tampons et serviettes hygiéniques en coton 100% biologique, déodorant naturel, kit de démarrage pour les premières règles…  Lancée l’année dernière, Blume est déjà connue pour sa manière décomplexée de cibler les problèmes hormonaux et pour la composition naturelle et eco-responsable de ses produits.

Depuis, la marque aborde le sujet à travers des campagnes inclusives telles que Celebrate Skin qui met la peau dans tous ses états sous les projecteurs alors que 71% des femmes affirment avoir expérimenté la dépression, l’anxiété ou une baisse d’estime à cause de leur acné.

Plus qu’assumer son acné, la célébrer

La question cutanée est un sujet brûlant dans le débat sur le bien-être et l’acceptation de soi. Insider rapporte qu’une nouvelle analyse sur l’acné et la santé mentale a finalement démontré une connexion convaincante entre les problèmes de peau et la dépression.

Pour encourager les personnes assujetties aux problèmes cutanés à mieux les assumer et les accepter, de nouveaux acteurs se lancent dans la commercialisation de « pimple patchs », nouvelle référence anti-acné. Et si certaines marques se passionnent à aider les pré-adolescents à garder leurs imperfections secrètes comme Peace Out, d’autres comme Starface et Squish se distinguent par leur approche ludique de soigner l’acné, et sa célébration des imperfections par des patchs décoratifs en forme d’étoiles, de fleurs ou de cerises…

Premiers consommateurs de soins contre l’acné, les Gen Zers deviennent aussi leurs propres porte-parole dans le combat #acnepositive.

La société de soins pour la peau Dermalogica a annoncé en avril dernier l’arrivée de Dixie D’Amelio (30.2 millions d’abonnés sur Tiktok) comme ambassadrice de la marque Clear Start afin d’introduire une nouvelle approche, davantage axée sur la positivité de l’acné et l’éducation des jeunes sur la santé de la peau.

En mars dernier, sa soeur Charlie D’Amelio (72.7 millions d’abonnés) contribuait déjà à la mise en avant de la start-up Starface en publiant des vidéos laissant apparaître les patchs jaunes de la marque, tandis que le même mois, le challenge #myskinandme (7,2 milliards de vues) prenait vie pour encourager les influenceurs à s’afficher sans filtre avec leurs imperfections.

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